Lundi 24 août
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17:20
La suite du séjour s’est déroulée beaucoup plus calmement pour
moi.
Se rendant compte que l’aventure avec Marc m’avait perturbée, Nadine et Thierry
ont décidé de moins m’associer à leurs ébats.
A partir de mercredi jusqu’à notre départ samedi, je ne suis plus autorisé à
aller à la plage naturiste avec eux, je dois me rendre sur une plage grand public en prenant garde de rentrer suffisamment tôt pour que tout soit prêt pour leur bien-être quand ils reviennent de
la plage.
Curieusement, cette décision m’a touchée comme une punition. Les ais-je déçu en gâchant leur rencontre avec Marc ? Une autre forme d’excitation s’est emparée de moi, plus douloureuse,
l’imagination de ce que mon épouse est en train de vivre en mon absence.
Les journées sont effectivement plus calmes ; c’est la première fois que je suis à la plage tout seul, sans famille ni copains, et je m’y sens perdu, au point de rentrer très tôt au studio les
après-midi.
Le jeudi en soirée, Thierry m’informe que Nadine a tapé dans l’œil d’un jeune hollandais avec qui elle a passé beaucoup de temps cet après-midi et qu’il passera la nuit avec eux. A l’inverse de
la dernière fois, je devrai dégager et aller dormir dans la voiture après les avoir servi à table. Une fois de plus, être ainsi écarté me peine et je regrette ma position de porte-manteau les
yeux bandés du début de semaine. Je décide d’en parler à Nadine dès le lendemain.
Le hollandais s’appelle Dennys, il parle étonnement bien le français, il est comme on imagine les hollandais, grand et blond, les yeux bleus et un sourire magnifique. Connaissant bien Nadine, je
sais qu’il est à peu près le type d’homme de ses rêves et qu’elle va se donner corps et âme à ce nouvel amant. Dennys n’a pas besoin d’explications compliquées sur la situation, Thierry me
présente comme le domestique et je me contente donc de faire le service à table sans diner avec eux. Une fois la vaisselle accomplie, alors qu’ils sortent prendre un verre en ville, je prends une
couverture et vais dormir dans la voiture.
Le lendemain matin, par chance, Nadine se réveille la première et nous avons le temps de discuter un peu. Elle commence par me dire que la soirée a été très intense et qu’elle a pris beaucoup de
plaisir. Je lui dis que je souhaite faire le point sur la situation. Elle me rappelle les règles avant toute discussion : Son homme est maintenant Thierry et nous ne discuterons pas d’égal à égal
; si j’ai une demande à formuler, je le ferai couché à ses pieds. Je ne me fais pas prier. Je lui caresse tendrement les pieds tout en lui parlant. Je lui explique que j’ai mal vécu d’être écarté
ces derniers jours et que je suis désolé si je l’ai déçue lors de la rencontre avec Marc mais que je ne suis pas homosexuel. La réponse de Nadine est très claire :
« Je te comprends mon petit chéri mais il va falloir t’y habituer car il n’est pas question que tu aies une relation avec une femme, je ne le supporterais pas. De plus, j’ai pu constater pendant
des années ton incapacité à me satisfaire. Ne le prends pas mal, ce n’est pas méchant, mais je peux te dire que comparé à ce que je vis actuellement, je n’ai pas l’impression d’avoir eu un homme
dans ma vie avant ; je ne demanderai pas le divorce, tu le sais, mais uniquement si tu acceptes ta situation d’esclave qui convient bien à ton tempérament soumis. Nous en avons discuté avec
Thierry ; si c’est vraiment ce que tu veux, nous ne t’imposerons pas de relation avec des hommes mais dis-toi bien que les femmes c’est fini pour toi et que refuser de satisfaire des hommes te
conduira peu à peu à une abstinence totale ».
Que répondre à cela ? Je sens de la déception dans les propos de Nadine, ce qui me conduit à lui dire que je ferai ce qui lui fait plaisir.
Je me suis mis à lui lécher les pieds tendrement pour la détendre.
Elle m’a caressé la tête en me disant que les choses se feront progressivement et qu’elle n’a pas l’intention de me faire du mal. Reprenant son attitude dominante, elle me dit alors que Dennys
passera la nuit de vendredi au studio, elle compte profiter de lui au maximum.
Puis c’est le coup de massue sur ma tête : Nadine m’apprend que le mercredi et le jeudi, Jean-Marc, mon collègue, a posé sa serviette près de la leur et qu’il est au courant de la situation.
Nadine, pour me protéger, l’a rejoint dans les dunes pour lui demander d’être discret ; elle affirme qu’ils se sont un peu caressés mais que ce n’est pas allé plus loin, qu’il doit la rappeler à
la rentrée. Elle espère qu’il n’osera pas poser des conditions à sa discrétion.
Je suis anéanti.
Je me sens dépassé par la situation ; j’aime la nature de ma relation avec Nadine voire avec Thierry, mais tout ce qui se passe autour m’effraye.
Pensez-vous que je dois me laisser entraîner dans cette relation d’esclave sexuel acceptant tout ?
Certains d’entre vous ont-ils connu cela, comment le vit-on ?
Aurais-je du accepter de continuer à être le larbin de Marc ?
Comment dois-je me comporter avec Jean-Marc ?
Devant mes interrogations, Thierry et Nadine souhaitent que je trouve sur internet un modèle de contrat qui corresponde mieux à ma condition de soumis et qui encadre ma nouvelle condition par
rapport à Nadine ; je cherche depuis quelques jours et j’ai du mal à trouver, j’appelle les lecteurs du blog à l’aide s’ils en connaissent.
Je suis un peu perdu et tous les conseils seront les bienvenus, merci à tous.
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