Dimanche matin, ils sont venus me chercher vers 10 heures ; Thierry m’a serré la main et j’ai du m’agenouiller pour déposer un baiser sur les pieds de mon épouse ; j’ai eu le droit d’enlever le bouchon de champagne avant d’aller prendre un petit déjeuner. En arrivant en bas, j’avais l’impression que tout le monde me regardait. Thierry tenait mon épouse par la taille et je marchais derrière.
Après un quartier libre en fin de matinée et pour le déjeuner, nous avons repris la voiture pour le retour. Pendant le trajet, Thierry m’a interrogé de nouveau. « Es-tu sur d’accepter cette situation, de vouloir rester avec Nadine à qui tu ne feras plus l’amour et que tu devras servir ? » Et de nouveau j’ai répondu « oui ». J’étais forcé d’admettre que j’avais aimé ce qu’ils m’avaient fait subir et ils le savaient ; à aucun moment je n’avais manifesté une quelconque révolte.
Il a ensuite posé la question devant moi à Nadine. « Et toi, est-tu sure que la situation te satisfait ? »
« Sans aucun doute » a-t’elle dit joyeusement, « un mari soumis à la maison et un amant exceptionnel, c’est
parfait.
La semaine se passe bien. Nous avons beaucoup discuté avec Nadine et cela m’a fait du bien. Je craignais qu’elle soit forcée par
Thierry dans cette démarche de domination mais elle m’a expliqué qu’elle en tirait beaucoup de plaisir. Elle s’est rendu compte de mon penchant pour la soumission alors que son amant représente
pour elle l’image de l’homme viril qui la fait fantasmer. Elle peut à la fois assouvir ses envies de défoulement et de domination par rapport à moi et des pulsions érotiques où elle se laisse
aller complètement pour satisfaire un homme dominant.
Ses rapports avec moi sont en train de changer, elle intègre ma nature de soumis et me laisse de plus en plus de tâches ménagères. Alors que j’ai des responsabilités à mon travail (je suis cadre dans une PME), c’est avec plaisir que je prends le tablier et que j’obéis à la maison.
Nous n’avons pas vu Thierry de la semaine et les jours passant, Nadine est nerveuse et moins patiente avec moi. Hier, devant la télé, elle espérait un coup de fil de sa part, elle m’a demandé de lui masser les pieds et m’a reproché ma maladresse : « Tu n’es même pas bon à ça ! ». Lorsque nous sommes tous les deux, elle ne m’appelle plus Nicolas ou chéri mais de plus en plus souvent tite couille. Et je suis comblé… .
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