Mon histoire; Nicoculas, cocu épanoui
Voilà une soirée que je ne suis pas prêt d’oublier. Nous sommes partis samedi matin en voiture ; j’étais au volant, mon épouse était à l’arrière avec son amant. Le trajet a duré trois heures pendant lesquelles nous avons parlé de choses et d’autres mais on ne m’a rien dit du programme à venir. Ils sont restés très sages, quelques baisers mais pas plus. Pour le déjeuner, j’ai eu droit à un sandwich dans la voiture car ils ont eu envie d’un peu d’intimité au restaurant. Nous avons ensuite déposé nos bagages dans un petit hôtel près de la porte d’Orléans. Thierry avait réservé deux chambres à des étages différents. La mienne était agréable, des tons de rose, un grand lit, la télévision ; je n’ai pas été autorisé à voir la leur.
En début d’après-midi, mon épouse est venue me dire que j’avais quartier libre jusqu’à 18 heures et que pour la remercier, je devais déposer un baiser sur chacun de ses pieds. Elle n’était pas très à l’aise pour me dire cela et j’ai bien deviné que c’était en fait les consignes de Thierry. Je l’ai déchaussée et j’ai embrassé tendrement chaque pied. De la manière dont elle a dit « encore ! », j’ai vu qu’elle prenait plaisir à me dominer comme cela. Elle n’a pas voulu me dire en détail ce qu’ils allaient faire cet après-midi mais comme je la sentais moins souriante que pendant le trajet je lui ai demandé si cela allait : « Je suis un peu anxieuse, nous allons passer l’après-midi dans un club coquin avec Thierry et je ne sais pas bien ce qui m’attend ». Reprenant mon rôle de mari, je lui ai dis que rien ne l’obligeait à y aller si elle ne le souhaitait pas. Elle a pris ma main et, soulevant sa jupe, l’a posée sur sa culotte : pas de doute possible, elle était anxieuse mais elle avait envie. J’ai eu droit à une bise sur la joue et elle m’a laissé en me disant que Thierry avait prévu une soirée qui comblerait ma nouvelle situation de soumis.
J’ai marché tout l’après-midi dans Paris, un peu au hasard, sur les bords de Seine, sans profiter pleinement du paysage, l’esprit ailleurs ; j’imaginais mon épouse dans les bras de nombreux hommes, délires érotiques où mon imagination et mes fantasmes dépassaient sans doute de loin la réalité. Et puis moi ; quel serait mon sort ce soir ? Depuis plusieurs semaines, Thierry incitait ma femme à m’humilier chaque fois un peu plus et il lui faisait bien remarquer comme j’aimais ça. Prendrait-il lui-même les choses en main ? Assisterais-je enfin à leurs ébats ? Je suis passé devant la Tour Eiffel sans m’en rendre compte, j’ai du revenir sur mes pas pour contempler le monument incontournable. Vers 17 heures, j’ai commencé à me rapprocher de l’hôtel et j’ai senti mon cœur battre très fort.
De retour dans ma chambre, je me suis allongé sur le lit et j’ai attendu.
Thierry et Nadine sont arrivés peu après. Mon épouse était radieuse. Son après-midi avait été bonne visiblement. Ils m’ont dit avoir beaucoup marché eux aussi. Nadine a ôté ses chaussures et ses bas et m’a demandé de lui masser les pieds. Je me suis exécuté ; elle s’est assise sur le bord du lit et je me suis mis à genoux sur la moquette. De ma position, j’ai osé quelques coups d’œil sous la jupe et j’ai pu voir qu’elle n’avait plus de string. Thierry qui était vigilant m’a repoussé du pied, il m’a ordonné de baisser les yeux devant mon épouse puis il m’a dit : « c’est ça que tu cherches ? lèche ! ». Il a sorti le string de sa poche et m’a ordonné de le nettoyer avec la langue. Je me suis régalé ; j’ai reconnu l’odeur intime de ma femme que je n’avais plus sentie depuis longtemps. Comme je m’appliquais, Thierry a poursuivi : « Chérie, regarde comme il est content, on a bien fait de l’emmener ta lopette de mari» ; et mon épouse d’ajouter : « oui chéri, j’ai passé le plus bel après-midi de ma vie et je pense que lui aussi ».
Peu avant le repas, Nadine m’a annoncé le programme de la soirée. J’avais le choix entre un nouveau quartier
libre ou une soirée dans leur chambre dans le rôle de table de nuit.
J’avais 30 secondes pour me décider. Je ne m’explique pas ce qui m’attirait à ce point vers une situation qui
allait sans doute me faire souffrir mais je n’imaginais pas un instant choisir le quartier libre. Je voulais être auprès de mon épouse et j’avais envie de partager ce nouveau bonheur qu’elle
découvrait.
A la fin des trente secondes, mon épouse m’a attrapé les cheveux, ce qui m’a surpris : « alors tite couille, on n’a pas toute la nuit, tu as fait ton choix ? ». J’ai ressenti une pression forte sur la poitrine, comme du trac intense, un frisson de bien-être aussi : jamais elle ne m’avait parlé de la sorte. Le qualificatif de tite couille datait d’un mois environ mais à l’époque c’était dit de manière affectueuse lorsqu’elle me masturbait ; mais là, d’un coup, j’étais devenu tite couille, un sous-homme soumis à sa femme et son amant. Sans attendre j’ai répondu « table de nuit ».
Heureux comme s’ils sortaient de chez IKEA, le couple d’amant est allé installer immédiatement son nouveau
mobilier ; pour moi il n’y aurait pas de repas du soir. Thierry avait tout prévu.
Avant de pénétrer dans leur chambre, un foulard noir épais m’a été posé autour des yeux. Nadine m’a pris par la
main et m’a conduit à la tête du lit. Ils m’ont déshabillé et fait mettre à genoux ; une paire de menottes a relié mes deux chevilles, une autre paire mes deux poignets. Nadine m’a mis un
baillon en forme de boule dans la bouche.
Je me suis retrouvé en position, les pieds passant sous le lit, à genoux, l’épaule appuyée contre le mur sur la gauche, le ventre posé sur la vraie table de nuit pour que la position soit moins douloureuse. Sur mon dos nu, Thierry a posé un cendrier, une boite de mouchoirs et une lampe de chevet. Ils se sont changés pour aller diner. De temps en temps, Nadine avait une caresse pour moi, peut-être culpabilisait-elle. Thierry en profitait pour enfoncer le clou me faisant dire que j’aimais ma condition de soumis à mon épouse et que j’en voulais plus encore.
Ils sont partis manger après m’avoir dit qu’au moindre objet renversé, ils me renverraient aussitôt dans ma chambre. Je regrette de ne pas avoir pu voir la tenue de mon épouse, il lui a dit qu’elle était sublime. Je ne sais pas combien de temps a duré le repas, j’ai trouvé le temps très long (et douloureux pour les genoux).
La première personne à rentrer dans la chambre n’a pas dit un mot ; j’ai senti un objet lourd et gelé se poser sur mon dos (j’apprendrai après qu’il s’agissait d’un seau à champagne) puis cette personne est ressortie aussitôt. J’ai été horrifié à l’idée qu’il pouvait s’agir d’une personne de l’hôtel mais qui était visiblement au courant du relooking récent de la pièce.
Peu de temps après, j’ai entendu la voix de Nadine dans le couloir, cela m’a fait du bien et j’ai rebandé instantanément. Au ton de sa voix, j’avais la certitude que le repas avait été bien arrosé. J’ai reconnu la voix de Thierry et un autre homme était avec eux. Ce dernier connaissait la situation car il n’a fait aucune remarque me concernant. C’est étonnant comme on développe tous les autres sens dès qu’on n’a plus la vue, j’étais attentif aux bruits, aux odeurs, je les sentais me frôler.
Comme on le fait sur une table de chevet, Thierry a jeté les clés de la chambre sur mon dos, il a allumé
la lampe de chevet et a enlevé le seau à champagne qui me pesait et qui m’avait donné mal à la gorge tant il était gelé. Tout en parlant du tournedos qui était succulent, du dessert un peu lourd,
la bouteille de champagne a été ouverte. Ils ont enlevé leurs chaussures et me les ont collées sous le nez. J’entendais surtout Nadine et Thierry, moins l’autre homme qu’ils appelaient Maxime. A
la voix de ce dernier, je l’imaginais assez mur, la cinquantaine peut-être.
Personne ne s’occupait de moi, je n’avais pas plus d’importance que la table de chevet d’une chambre. Ils ont bu en échangea les banalités habituelles sur Paris, que c’était vraiment magnifique mais qu’il ne faut pas y vivre, que personne ne respecte les feux rouges, qu’on se demande comment les vélib ne disparaissent pas plus … .
Puis on est entré dans le vif du sujet. Thierry a pris la parole.
« Ma chérie, ce soir tu es la star, je t’ai acheté une tenue pour l’occasion, Maxime est là pour une
séance photo et si tu nous offres un strip tease, nous ferons de notre mieux pour te remercier comme il se doit ».
Nadine qui avait décidément bien bu a répondu :
« Eh bien les mecs il va falloir être en forme parce que j’ai le feu ce soir » , elle rigolait toute seule.
Pendant qu’elle se préparait dans la salle de bains, Thierry a pris plaisir à m’humilier en parlant de moi
comme si je n’étais pas là :
« Nadine est une femme super ; tu verras, elle aime tout et elle se rattrape de plusieurs années d’insatisfaction. Elle tient à son mari mais elle m’a dit n’avoir jamais pris son pied au lit avec lui ».
« Et elle reste avec lui ?» a demandé Maxime.
« Elle l’aime bien, il est gentil, il ramène de l’argent alors elle s’est adapté »
« Tu es son amant depuis longtemps ? »
« Plus d’un an » a répondu Thierry « mais elle avait eu auparavant deux aventures et un amant
régulier pendant sept mois ».
J’ai cru que j’allais m’effondrer ; je ne m’étais rendu compte de rien ; étais-ce vrai ou une provocation dans le but de m’humilier. Il a enchaîné :
« Pour nous il est au courant et il accepte bien la situation, c’est un cocu content ; tu sais comment l’appelle Nadine ? Tite couille ! » J’espère qu’elle en fera son esclave et qu’elle prendra un peu plus de bon temps à l’avenir.
J’avais très mal aux genoux et aux épaules, je me souviens avoir pleuré mais à aucun moment je n’ai perdu mon érection. Lorsque mon épouse est ressortie de la salle de bain, ils ont sifflé tous les deux. Elle a demandé à Thierry de l’aider à attacher la guépière ; il a proposé à Maxime de le faire. Ce dernier ne s’est pas fait prier. J’aurais donné cher pour voir la tenue de ma femme. Je savais que ce ne serait pas pour moi, deux autres allaient en profiter.
Ils ont mis une chaine musicale et le strip-tease a commencé. Les deux hommes étaient assis sur le lit et
profitaient du spectacle en faisant des commentaires. Maxime l’a félicité pour la taille de ses seins puis sur son pubis rasé. J’entendais régulièrement le bruit de l’appareil photo. J’espère que
je verrai un jour ces photos. Maxime était le plus proche de moi. Nadine s’est approchée de lui, au bord du lit, sans doute pour lui permettre de faire des gros plans. J’ai senti son pied se
poser sur mon dos. J’étais forcément sur les photos, Maxime était face à mes fesses.
Thierry est venu la rejoindre et a commencé à la caresser. Maxime lui demandait « écarte un peu ses
lèvres » ; puis il prenait une nouvelle photo. Le photographe s’est ensuite adressé à mon épouse : « vas-y ma belle, déshabille ton amant, montre lui que tu veux te faire
baiser ». Je sentais les mouvements juste à côté de moi. Thierry m’a soudain attrapé les cheveux pour me faire relever la tête puis il a déposé ses vêtements dessus ; il m’a
enfilé son slip sur la tête puis a posé le pantalon, sa chemise et sa veste. Il m’a mis un petit coup sur les fesses avec sa ceinture.
Les deux amants étaient nus à présent. Maxime dirigeait les opérations l’appareil photo à la main : « suce le bien, tu aimes sa grosse queue ? ».
« Ouiii gloussait Nadine, surtout ses grosses bourses ».
Je pense que mon surnom de tite-couille vient de là ; j’ai toujours eu des bourses peu volumineuses et Nadine m’avait dit être un peu frustrée de ne pas avoir le plaisir de prendre en main des bourses bien pleine. Thierry en tout cas avait l’air de combler ce manque.
La fellation a duré quelques minutes. Thierry a prévenu qu’il allait jouir, il s’est tourné vers moi et j’ai senti son sperme chaud sur mes fesses. J’en ai conclu que Nadine ne souhaitait pas avoir de sperme dans la bouche, c’était déjà le cas lorsque j’étais son partenaire. Là encore, j’ai entendu Maxime mitrailler en rafale, sans doute mon postérieur.
Après une nouvelle coupe de champagne, mon épouse s’est allongée sur le lit et à invité Thierry entre ses
cuisses. Il lui a bouffé la chatte et j’ai entendu Nadine jouir comme jamais avec moi. J’ai toujours été maladroit dans mes cunnilingus, trop impatient, trop brusque ou pas assez. Je le
regrettais aujourd’hui en constatant dans quel état cela pouvait la mettre. Elle avait choisi un amant remarquable et j’étais parfait dans le rôle de table de nuit.
Puis il l’a pénétrée. Nadine semblait éprouver un grand bien-être, loin de la violence de son précédent orgasme ; elle ronronnait de bonheur en demandant à son amant de prolonger ce va-et-vient : « C’est bon, …, oui, encore,…, ne t’arrête pas ». Maxime était au spectacle, il prenait toujours des photos. Au bout d’un moment, des bruits de sucion m’ont indiqué que Maxime avait sorti son sexe et que Nadine était en train de le sucer. Des gémissements m’ont confirmé cette crainte. Nadine s’occupait des deux hommes. J’ai éjaculé.
Pendant plus d’une heure je pense, ils se sont succédés, prenant ma femme à tour de rôle ; lorsque Maxime
faisait l’amour à ma femme, Thierry fumait une cigarette, laissant parfois échapper des cendre brûlantes à côté du cendrier, sur mon dos (volontairement ?). Lorsque Maxime avait terminé, il
venait déposer son préservatif visqueux sur la table de nuit. J’avais, par moment, du sperme froid qui me coulait le long des côtes. J’ai entendu jouir mon épouse à de nombreuses reprises. La
pièce commençait à sentir la transpiration.
Mon épouse était inépuisable ; je me souviens qu’elle me demandait parfois de me dépêcher de finir quand je lui faisais l’amour et que je prenais trop mon temps. Ce soir elle en redemandait sans cesse.
Lorsqu’elle est enfin partie se doucher, Maxime l’a accompagnée. Thierry, resté dans la chambre, s’est occupé de moi. Il m’a enfoncé le bouchon de champagne dans l’anus. J’avais une telle excitation que c’est rentré tout seul. La tête du bouchon était à l’intérieur et la base à l’extérieur ; dès leur retour, il s’est vanté de son exploit :
« La poignée de la table de nuit était tombé, je l’ai remise en place ».
Nadine a ajouté : « Oui, c’est beaucoup mieux comme ça ». Maxime a repris son appareil photo.
Peu de temps après, Maxime s’est rhabillé, il les a salués et il est parti. Thierry est alors venu vers moi, il
a débarrassé mon dos et m’a enlevé les menottes et le baillon. Il m’a laissé le foulard, si bien qu’a aucun moment je n’ai pu voir le couple et leur chambre.
Constatant que j’avais éjaculé sous moi, Thierry m’a dit que je le décevais et qu’il allait falloir que je les implore pour avoir de nouveau ma place dans leur chambre.
« Nicolas, avais-tu déjà entendu Nadine prendre son pied comme ce soir ? »
« Non » étais-je forcé de répondre.
« Le seul plaisir que tu lui donneras désormais, c’est en t’occupant de ses pieds avec ta langue ; tu
ne mérites pas plus que çà et elle mérite bien mieux que toi ».
Nadine s’est approché et a descendu ma tête jusqu’à ses pieds : " on va te ramener dans ta chambre, tu vas te laver et aller dormir un peu. Nous sortons en boîte avec Thierry et je pense que j’aurai bien besoin d’un massage de pieds vers deux ou trois heures du matin ».
Thierry a ajouté : « Au fait, tu gardes le bouchon de champagne cette nuit, je te l’enlèverai
demain matin ».
Ils m’ont enfilé un peignoir et je suis sorti de la chambre pouvant enfin enlever ce foulard. De retour dans ma chambre, je me suis précipité aux WC, cela faisait une heure que j’avais très envie d’uriner.
La soirée avait laissé des traces en moi : des genoux presque en sang, des douleurs aux chevilles et une grande excitation. Je me suis beaucoup masturbé avant de m’endormir, le bouchon dans l’anus me procurant beaucoup de plaisir.
Ils ne sont pas venus me réveiller dans la nuit et je n’ai rien su de leur soirée.
Donatien